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ACTUALITÉS

VIDÉO : Flash back !

Vendredi 14 février 2020

Déjà plus de deux mois que les huit femmes de l'équipage r'Ose Transat ont touché terre... En attendant le FILM de leur aventure, retour en images sur les derniers jours précédant leur départ et leurs sentiments de l'époque.


 

 

Rendez-vous en mars pour de nouvelles informations sur r'Ose Léman

 

 

Vidéo © Spicy Motion 

40 jours avant de lever l’ancre

Jeudi 26 septembre 2019

C’est dans la magnifique enceinte du Beau Rivage Palace de Lausanne, qui les accueillait généreusement, que les membres de l’équipage de r’Ose Transat ont tenu leur dernière soirée de présentation ce mercredi 25 septembre. À 40 jours de leur départ en transatlantique, les huit femmes en rose ont fait le point sur leur préparation, annoncé leur programme et accueilli différents intervenants venus parler sport et cancer. Retour sur une soirée animée par Serge Michel de Heidi News, nouveau partenaire Média de r’Ose Transat.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elisabeth Thorens-Gaud, initiatrice du projet, a introduit la soirée, visiblement émue, en remerciant le corps médical, les sponsors de r’Ose Transat, les amis et familles des membres de l’équipage, ainsi que l’ensemble des femmes concernées par le cancer du sein, soutiens de l’aventure et personnes présentes dans l’assistance. « Cet endroit est un lieu symbolique pour moi, s’est-elle souvenue. Il y a trois ans, après avoir interviewé Samantha Polgar, gouvernante générale du Beau Rivage Palace, je recevais un appel de ma médecin Carine Clément Wiig, me confirmant que j’étais atteinte d’un cancer du sein. Ce fut évidemment un des pires moments de ma vie. Et trois ans plus tard, me voici de retour, pour vous présenter ce beau projet aux côtés de Carine et Samantha qui font pleinement partie de l’aventure : Carine en tant que membre de l’équipage et Samantha du comité de pilotage. » C’est en rappelant ensuite sa rencontre avec son oncologue, le Dr. Didier Jallut - également directeur médical du Réseau Lausannois du Sein, Médecin FMH en oncologie médicale, en médecine interne et oncologie-hématologie - mais aussi premier soutien à monter à bord du projet r’Ose Transat via le Réseau Lausannois du Sein - qu’elle a laissé la parole aux différents intervenants de la conférence médicale au programme de la soirée.

 

« L’effort d’une personne permet à beaucoup d’autres d’en bénéficier »

 

Après un magnifique interlude musical de la jeune Marie Jay accompagnée de ses musiciens, le Dr. Didier Jallut a tenu à mettre l’accent sur les progrès accomplis autour du cancer du sein, grâce aux différents médecins et réseaux, illustrés par une nette baisse de la mortalité liée à cette maladie qui touche encore 8’000 femmes chaque année en Suisse. Le Dr Khalil Zaman - médecin adjoint, privat-docent, maître de recherche et d’enseignement - a quant à lui salué l’investissement des patientes qui ont participé à ces progrès et à l’avancée de la recherche, en acceptant notamment de participer aux différentes études permettant de démontrer quels traitements privilégier. « L’effort d’une personne permet à beaucoup d’autres d’en bénéficier », a-t-il conclu en s’appuyant sur l’exemple clinique d’une patiente rencontrée en 2010. Et sans oublier un petit clin d’oeil à r’Ose Transat, « qui a choisi le challenge de partir en équipage, pour leur expérience personnelle mais aussi avec l’ambition de faire changer les choses. »

 

Voile et Maladie : un parallèle symbolique 

 

Il était alors temps pour Elisabeth Thorens-Gaud d’expliquer l’essence de son projet de traversée de l’Atlantique, à commencer par son amour personnel de la mer. « Cela fait 20 ans que je navigue en famille sur le Lac Léman et après ma maladie, j’ai eu envie de reprendre mon destin en main et occuper mon esprit en étant sur l’eau, a-t-elle confié. Ma nature anxieuse est calmée par les éléments, cela me permet d’être dans l’instant présent, de ne plus avoir peur. Je préfère mourir en mer que d’un cancer du sein (rires). » Et d’ajouter que « la voile est un peu une métaphore de ce qu’on vit quand on traverse l’épreuve du cancer : quand on apprend un cancer, on peut se révolter tant qu’on veut, ça ne va rien y changer. On doit apprendre à accepter ce qu’il nous arrive. Et quand on est sur un bateau, on doit faire avec les éléments autour de nous, on ne peut pas savoir ce qu’il va se passer. Si on a peur, ça va être contre-productif. Il faut juste faire avec, on n’a pas le choix, il faut composer avec les éléments. Le vent, les vagues… Je trouve que c’est très symbolique, c’est une belle métaphore avec la maladie. »

 

Afin de présenter son équipage, qui « s’est constitué au fur et à mesure, de façon très naturelle, très instinctive », Elisabeth s’est épaulée de la skipper qui guidera les sept autres femmes à bord. Muriel Andrey Favre, qui a longtemps navigué en famille sur les différentes mers du globe, a d’abord parlé de sa propre expérience, elle qui aura 52 ans pendant la traversée, « l’âge auquel (ma) maman est morte » : « L’idée est vraiment de traverser cette mer en pensant à elle et en croyant que la vie continue après ça. C’est vraiment un moment super important, charnière de ma vie. C’est un peu irrationnel mais ça a énormément de sens pour moi et quand on m’a proposé ce projet, j’ai tout de suite pensé à elle. Il y a plein de liens qui se font, c’est très important. » Vint enfin l’heure de présenter chaque membre de l’équipage, venu au complet pour l’occasion, dont Stéphane Couty qui clôturait la soirée en annonçant le lancement d’une campagne de financement participatif pendant la traversée, dans le but d’aider d’autres femmes à la suite du projet, par le biais d’accompagnements divers et d’initiations à la voile. Afin de faire durer cette si belle dynamique et laisser leur empreinte dans l’histoire de beaucoup d’autres patientes.

 

 

Elles ont dit :
 

Muriel Andrey Favre - Skipper : « C’était important qu’on se connaisse un petit peu mais pas trop non plus, qu’il nous reste une part à découvrir une fois en mer. On s’est préparées au niveau navigation au gré de plusieurs sorties sur le lac, quelques-unes ont le permis mer, toutes ont une expérience de navigation… C’est un projet qui nous a toutes portées pendant un an, c’est une force collective que d’avoir partagé cette carotte. Une traversée de l’Atlantique n’est jamais anodine, on ne peut pas tout prévoir et je ne veux pas tout leur dévoiler. »
 

Nicole Strub - Seconde : « Cette traversée sera l’occasion pour moi de célébrer ma seconde chance dans la vie. C’est important de savoir qu’il reste des opportunités après la maladie, j’ai hâte de pérenniser ce projet dans l’avenir pour les autres femmes. »
 

Stéphane Couty - Équipière : « Le cancer nous ballote beaucoup et on ne l’a pas choisi. En mer on se fera secouer aussi, mais cette fois on l’a choisi. Ce sera un témoignage qu’on peut aller bien, aller encore mieux après un cancer. Pour profiter à fond de la vie. »
 

Carine Clément Wiig - Médecin du bord : « Je monte à bord avant tout parce qu’on me l’a demandé et je suis très heureuse de participer à cette aventure. J'ai une expérience familiale et professionnelle par rapport au cancer du sein, le défi et l’aspect féminin me parlent beaucoup. »

Nadège Schriber - Équipière : « Touchée par le cancer il y a 20 ans, je suis aujourd’hui physiothérapeute auprès de femmes atteintes par la même maladie. Je les accompagne dans leur propre traversée et j’avais envie de donner une sorte de référence aux patientes grâce à ce projet. »

Francesca Argiroffo - Équipière & Journaliste : « Malade à peu près en même temps qu’Elisabeth, ça me paraissait tout à fait incroyable de partager cette aventure avec elle. L’énergie que transmet ce projet est phénoménal. »

Caroline Ackermann - Équipière : « J’étais en pleine chimiothérapie et ce projet m’a ramené beaucoup d’espoir et le goût de la vie, l'envie de prendre des décisions, de témoigner et de m’accrocher. »

Veronika Bertin-Hugi - Équipière remplaçante : « Je suis un peu triste de ne pas partir, mais je trouve que c'est un projet tellement incroyable  qui donne plein d'espoir. Il démontre que, malgré les coups dur dans la vie, les rêves sont réalisables.»

 

Le programme
 

5 octobre : Départ du bateau en convoyage entre La Rochelle et les îles Canaries 

5 novembre : Départ des Canaries vers le Cap Vert puis arrivée en Martinique

La traversée : 20 jours de mer (environ 7 noeuds de moyenne) dans les Alizés

Le bateau : Lagoon 42*

 

* Suite au délai de livraison du nouveau Lagoon 46, l’équipage partira finalement à bord du catamaran de 42 pieds du constructeur français.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : © Germain Arias-Schreiber  

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Questions à l'équipage : Quel parallèle entre voile et maladie ?

Mardi 24 septembre 2019

Réponse avec Elisabeth, Francesca, Stéphane, Carine et Muriel.  


 

 

Elisabeth Thorens-Gaud, initiatrice du projet

« La voile, c’est un peu une métaphore de ce qu’on vit quand on traverse l’épreuve du cancer. Quand on apprend un cancer, on peut se révolter tant qu’on veut, ça ne va rien y changer. On doit aussi apprendre à accepter ce qui nous arrive. Quand on m’a fait mon diagnostique, je ne savais pas si je devais avoir une chimiothérapie ou pas, j’ai dû attendre des résultats pendant trois semaines, c’était très, très dur. Et quand on est sur un bateau, et bien on doit faire avec les éléments autour de nous. On ne peut pas savoir ce qu’il va se passer, on est dans l’instant présent. Si on a peur, ça va être contre-productif. Il faut juste faire avec, on n’a pas le choix, il faut composer avec les éléments. Le vent, les vagues… Je trouve que c’est très symbolique, c’est une belle métaphore avec la maladie.

 

Francesca Argiroffo, Journaliste - Équipière

« On va subir un certain nombre d’épreuves, comme Ulysse pendant son Odyssée (rires). Symboliquement, ça doit nous amener quelque chose. Quelque chose à l’intérieur. Ce ne sera pas seulement une traversée physique, ce sera aussi une traversée mentale, qui doit nous amener à une autre étape. À une autre chose, à quelque chose d’autre. »

 

Stéphane Couty, Docteur ès Sciences - Équipière

« Cette traversée est très symbolique. Un océan à traverser… C’est beaucoup moins grave qu’un cancer à passer. On peut y arriver, on peut continuer à vivre. Différemment, avec de nouvelles valeurs. De vraies et belles valeurs. » 

 

Caroline Ackermann, Enseignante - Équipière

« La mer va être un espace auquel je vais me confronter je pense. »

5 Questions à Clarisse Crémer 

Samedi 7 septembre 2019

Après une superbe 2ème place sur la Mini Transat 2017, Clarisse Crémer n'a cessé de gravir les échelons. Deux années d'expérience en Figaro plus tard, la voici nouvelle skipper de l'IMOCA Banque Populaire avec une participation au prochain Vendée Globe en ligne de mire. Rencontre avec le nouveau visage féminin de la course au large, qui a accepté de répondre à nos 5 QUESTIONS spéciales r'Ose Transat.


 

1/ Clarisse, pourquoi aimez-vous naviguer ?
En termes de navigation pure, c’est vraiment le côté moyen de locomotion. Ça donne un sentiment de liberté de pouvoir aller d’un endroit donné à un autre sur la planète terre, comme ça, sans rien demander à personne. Je trouve ça génial

2/ Quel souvenir vous a le plus marqué en mer ?
L’arrivée aux Canaries de la première étape de ma Mini Transat - donc une traversée de l’Atlantique en solitaire, en course - je suis arrivée là bas au bout de 10 jours, on avait été très lents, on avait eu très peu de vent. Et je n’avais pas envie de m’arrêter. Le but de la deuxième étape, c’était d’aller jusqu’en Martinique et je pense que si j’avais eu assez d’eau et de nourriture, j’aurais continué. J’étais vraiment trop contente d’être là, trop bien en mer, j’étais en osmose… Enfin c’était parfait quoi !

3/ Qu’évoquent pour vous les femmes en mer ?
Je ne fais pas trop de différence entre les femmes marins et les hommes marins, pour moi c’est ce qui est chouette dans le monde de la voile, c’est que c’est un sport mixte. On est sur le même plan, ça c’est hyper important. C’est un sport hyper complet, il n’y a pas que le physique. Aux arrivées au port des bateaux de croisière, je pense qu’on verra de moins en moins la femme qui est au pare-battage et l’homme qui est à la manoeuvre - même si moi aussi je fais ça avec mon mec, mais bon ce n’est pas grave ! Je n’en fais pas un gros sujet grave mais je trouve ça chouette que les femmes se sentent de plus en plus libres de se lancer, sans avoir d’hommes autour d’elles.

4/ Que vous inspire le projet r’Ose Transat ?
Je trouve que c’est une formidable idée. J’imagine que c’est une épreuve presqu’indicible. D’avoir le courage de se lancer dans une aventure qui n’a rien à voir avec la maladie mais qui permet de se dire que tout est possible, qu’on se lance dans un truc nouveau, qu’on ne maîtrise pas forcément mais qu’on va apprendre. C’est un message d’espérance pour ceux qui sont peut-être encore dans le dur du sujet. Ça me touche beaucoup

5/ Quel message à transmettre à l’équipage ?

Vous avez bien raison de vous lancer là-dedans ! Il va sûrement y avoir des moments moins drôles, où peut-être ça va moins bien se passer dans l’équipage, où la météo fera un peu peur, mais à la fin ce sera forcément des super souvenirs. . 

Questions à l'équipage : Pourquoi embarquer à bord du projet r'Ose Transat ? 

Mercredi 28 août 2019

Réponse avec les membres de l'équipage


 

 

Muriel Andrey Favre, Skipper

« Dans ce projet-là, ce qui m’attire c’est d’être entre femmes, je trouve absolument génial d’être entre nous. »

 

Nicole Strub, Géographe - Équipière

« Pour moi c’était une évidence, faire cette grande traversée, sentir respirer la terre, ça va nous transformer. »

 

Stéphane Couty, Docteur ès Sciences - Équipière

« C’est un challenge, le témoignage que la vie ne s’arrête pas. On n’est pas des survivantes , on est des vivantes, très vivantes et on a envie d’aller encore plus loin. » 

 

Francesca Argiroffo, Journaliste - Équipière

« L’idée d’aller en mer me plaisait beaucoup, cette traversée signifie déjà beaucoup pour moi, dans ma tête. En réalité, elle signifiera encore mille fois plus. »

 

Nadège Schriber, Physiothérapeutee spécialisée en lymphologie & Sophrologue - Équipière

« J’ai été attirée par l’aventure, sortir de ma zone de confort, aller dans un défi qui n’était pas du tout dans mes cordes habituelles. »

 

Carine Clément, Médecin - Équipière

« J’aime l’idée d’un défi totalement féminin, j’aime soutenir la cause des femmes, pouvoir les accompagner dans cette aventure humaine, ça me fait vibrer. » 

 

Caroline Ackermann, Enseignante - Équipière

« J’ai reçu comme un électrochoc et j’ai tout de suite dit oui, sans réfléchir. Je sortais de ma chimio, affaiblie, démoralisée, j’ai trouvé que c’était un magnifique projet. »

 

Muriel Andrey Favre, Skipper

« J’ai eu la chance de vivre ça auparavant. Partager ce plaisir que j’ai eu en traversant, pouvoir le faire vivre à des femmes incroyables. Je n’en parle pas beaucoup parce que je veux que ce soit une grande découverte pour elles. »

Questions à l'équipage : Comment est né le projet r'Ose Transat ? 

Jeudi 8 août 2019

Réponse avec Elisabeth Thorens-Gaud, initiatrice du projet.


 

 

« Ce qui m’est resté, c’est un gros trauma parce que quand j’étais en traitement, j’ai une amie qui est décédée. Ça m’a traumatisée. Je n’ai pas trop souffert physiquement mais je dois apprendre à gérer ma peur. Ce qui m’a beaucoup aidée, comme je fais de la voile depuis 20 ans sur le lac Léman, c’est la voile. J’avais envie de partir en mer. Je suis allée faire un contrôle de routine chez mon oncologue, je lui ai parlé de ce rêve que j’avais, et lui se bat pour promouvoir le sport : on sait maintenant que le sport aide à prévenir les récidives du cancer. Il m’a dit : « C’est génial, allez-y ! »

 

Deux jours après - le hasard fait bien les choses -, je suis allée faire mon contrôle de routine chez ma gynécologue. Je lui ai parlé du projet et j’ai vu ses yeux qui s’allumaient. Elle m’a dit : « Je viens avec vous ! »

 

À partir de là on a monté un comité de pilotage, et tout s’est embranché. Quand on a un cancer, on ne s’en sort pas seule. C’est une belle métaphore avec la voile : pour faire cette traversée de l’océan on ne peut pas être seules, on doit faire cette traversée ensemble et être solidaires. » 

5 Questions à Justine Mettraux 

Vendredi 26 juillet 2019

Avec trois transatlantiques, deux tours du monde et quatre Solitaire du Figaro à son actif, Justine Mettraux est LA navigatrice suisse par excellence. Elle s'est prêtée au jeu des 5 QUESTIONS et nous parle mer, femmes et femmes en mer.


 

1/ Justine, pourquoi aimez-vous naviguer ?
Au-delà de la compétition, le contact avec la nature est vraiment important. Pouvoir passer du temps dehors, être en mer… Être au contact des ces éléments-là fait vraiment partie intégrante de ma volonté de faire de la course au large. 

2/ Quel souvenir vous a le plus marqué en mer ?
Les souvenirs les plus forts que j’ai sont sur la Volvo Ocean Race. Ça dépend des endroits où on est mais chaque endroit autour du monde est spécial, en plus tu partages ça avec une grosse équipe… Donc il y a pas mal de moments forts sur ce tour du monde.

3/ Qu’évoquent pour vous les femmes en mer ?
Ma vision c’est qu’il n’y en a pas assez (Rires). C’est un milieu encore assez masculin, que ce soit dans le milieu professionnel, amateur ou dans le monde de la croisière. C’est vrai qu’on voit plus souvent les hommes à la barre que leurs femmes par exemple. Mais pour moi c’est vraiment un milieu où les femmes ont tout à fait leur place. Finalement, pour faire fonctionner un bateau, pour faire bien marcher un bateau, ça demande les mêmes compétences, qu’on soit un homme ou une femme. Je ne vois pas la différence.

4/ Que vous inspire le projet r’Ose Transat ?
C’est un super projet. C’est une bonne manière de donner le tour après une maladie. Sur une traversée de l’Atlantique on vit vraiment plein de choses et ça reste un moment à part. Donc je pense que c’est vraiment une bonne idée de faire ça.

5/ Quel message à transmettre à l’équipage ?

J’espère que tout se passera bien, que les conditions seront bonnes et qu’elles verront plein de choses qui leur laisseront des souvenirs marquants pour longtemps

Alias Partners, sponsor principal du projet r’Ose Transat 

Mardi 11 juin 2019

En novembre 2019, un équipage constitué de six femmes ayant vécu l’épreuve du cancer du sein, d’une médecin et d’une skipper lèvera l'ancre pour traverser l'Atlantique à la voile. La société Alias Partners, spécialisée dans la gestion de fortune, a décidé de soutenir l’engagement de ces femmes en les aidant à réaliser leur rêve.

C’est au gré d’une rencontre avec Elisabeth Thorens-Gaud, initiatrice du projet, que Maxime de Raemy, associé gérant d’Alias Partners, prend connaissance de r’Ose Transat. Cette entreprise de traversée de l’Atlantique pour accompagner des femmes dans leur reconstruction après la maladie fait alors écho à l’ADN de la société.

Constamment aux côtés de sa clientèle, tant en période de crise que de croissance, l’équipe partage en effet les valeurs d’engagement, de polyvalence et d’adaptation que l’on retrouve dans le milieu de la voile en équipage. 

 

En mer comme sur les marchés financiers, chaque jour est une nouvelle aventure, et les collaborateurs d’Alias Partners savent à quel point il est nécessaire d’identifier les problèmes, d’anticiper les réactions puis d’agir, avec énergie et stratégie, afin de faire les bons choix … pour obtenir les meilleurs résultats.

 

Touchée par l’histoire et la détermination de ces huit femmes, la société Alias Partners décide ainsi de soutenir leur projet, par le biais d’un sponsoring.

ILS ONT DIT...

Maxime de Raemy, Associé Gérant 

 

« Alias Partners a décidé de sponsoriser r’Ose Transat car c’est un projet qui nous tient à coeur, qui met les qualités d’équipe en avant et nous avons extrêmement touchés par ce projet. qui nous a touchés.

 

Nous avons des valeurs communes d’entrepreneuriat, de courage, d’esprit d’équipe : elles vont partir à 8 sur un bateau, et de notre côté, nous sommes une société de 10 personnes, performante et très active dans notre domaine.

Cette aventure permettra à toute notre équipe de s’identifier à un challenge humain qui nous tient à cœur.

 

Je leur souhaite pleine réussite pour ce projet, mes associés ainsi que nos collaborateurs seront tous derrière et même à côté d’elles dans toutes les étapes, pendant la préparation et pendant la traversée. Nous les suivrons jour après jour jusqu’à l’arrivée. »

Vanessa Guarnera, Directrice & Responsable administration et finances 

 

« Pour Alias Partners le projet R’Ose Transat représente un combat pour l’espoir. Traverser l’Atlantique à la voile, c’est traverser des difficultés et ces 8 femmes qui ont toutes été touchées par le cancer du sein savent bien de quoi il s’agit.

Mais au-delà de la symbolique, il s’agit d’une magnifique aventure humaine faite de partage et de solidarité. De voir ces femmes motivées et pleines d’énergie nous donne un message très positif sur l’après-cancer, c’est une belle leçon qui permet de redonner confiance en la vie !

 

Nous avons tous un proche ou une connaissance qui a vécu l’épreuve de la maladie, on se sent forcément concerné par ce projet, et plus largement il nous fait réfléchir sur le fait qu’il faut vivre ses rêves et non rêver sa vie….

 

Nous nous réjouissons d’accompagner ces femmes dans leur magnifique aventure et nous leur souhaitons bon vent  ! »

Traverser l’Atlantique, pourquoi ? 

 

Pour tenir le cap après un cancer du sein

Les femmes ayant connu l’épreuve d’un cancer du sein se sentent souvent isolées une fois leurs traitements terminés. Si leur entourage se sent soulagé quand elles sont en rémission, elles continuent néanmoins à souffrir en silence, parfois pour protéger leurs proches qui ont envie de tourner la page, car le cancer fait peur. 

 

Pour reprendre confiance après la maladie

Après la chirurgie, les chimiothérapies ou la radiothérapie, les patientes doivent souvent prendre un traitement médicamenteux aux effets secondaires parfois très désagréables, voire invalidants. Atteintes dans leur féminité et leur sexualité, elles doivent apprendre à vivre avec ce nouveau corps qui a été malmené pour retrouver leur identité. Enfin, elles ne pourront jamais vraiment tourner la page, car leurs cicatrices, les contrôles annuels angoissants leur rappelleront toujours la fragilité de l’existence. 

 

Pour affronter la vague et ses propres peurs

Lors de cette traversée où le temps sera comme suspendu, car le temps en mer file lentement, ces femmes traceront leur route tout en gérant la vie quotidienne à bord, une vie d’équipe qui 

 

 

 

 

 

 

Photo © Germain Arias-Schreiber

Rencontre avec Maxime de Raemy (Alias Partners)

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r’Ose Transat sous les projecteurs à la Nautique

Jeudi 30 mai 2019

C’est à la Société Nautique de Genève que l’équipage de r’Ose Transat, accompagné de tous ses soutiens, a présenté son projet de traversée de l’Atlantique. Une soirée où presse et invités ont répondu présents afin de faire toute lumière sur une formidable aventure.

La Société Nautique de Genève s’est teintée de rose ce mercredi 29 mai au soir. Plus de 70 personnes étaient présentes pour la présentation officielle de r’Ose Transat, les unes vêtues de vestes Helly Hansen roses, les autres un foulard monochrome autour du cou. Emprunte d’une certaine émotion, Elisabeth Thorens-Gaud, initiatrice du projet, fut la première à prendre la parole, tenant à saluer et remercier tous ceux qui rendirent ce projet possible : équipières, époux, familles, sponsors et donateurs, bénévoles et contributeurs, ainsi qu’Alan Roura, parrain de cette belle aventure. Après quoi, elle rappelait la genèse de cette idée de partir en mer entre femmes « survivantes » - un terme qu’elle n’apprécie que moyennement - du cancer du sein.

Une véritable ode à la vie, à ce goût retrouvé, à cette « deuxième chance ».

Afin de « reprendre la barre de son destin ». La voile apparaît alors comme

une belle métaphore de la maladie : dans les deux cas, il faut pouvoir

compter sur une équipe forte pour tenir bon. 

 

Cette traversée sera un témoignage de solidarité humaine et de partage :

pendant la traversée grâce au suivi sur internet et les réseaux sociaux,

puis grâce au livre de bord publié aux éditions Favre. 

ILS ONT DIT...

Didier Jallut, Médecin FMH en oncologie médicale, médecin FMH en médecine interne et oncologie-hématologie, directeur médical du Réseau Lausannois du Sein.

 

« Lors de l’une de nos consultations, Elisabeth m’a fait part de son projet que j’ai évidemment trouvé enthousiasmant. Raison pour laquelle j’ai proposé que le Réseau Lausannois du Sein soutienne le projet. Je recevais la nuit même un dossier complet : ce n’est plus de la réactivité, mais de l’explosivité. C’est Elisabeth. Les bonne nouvelles se sont accumulées très rapidement tant ce projet est extraordinaire. Je suis très fier d’être associé à ce beau projet. Nous vous souhaitons bon vent et mer calme après vos expériences parfois tempétueuses. »

Anne Hugli, Directrice médicale du SONGe du Réseau en Sénologie et onco-gynécologie genevois, docteur en médecine, spécialiste FMH en Oncologie et Onco-hématologie

 

« Je suis particulièrement heureuse d’être ici ce soir au nom de l’Association SONGe, car ce projet concrétise ce pour quoi nous travaillons : remettre les femmes guéries du cancer dans une vie normale. Ce projet est synonyme pour moi de victoire sur la maladie. Vous allez devenir un exemple, un emblème, une réalité possible pour toutes celles et ceux qui traversent cette épreuve. » 

 

Maxime de Raemy, Associé gérant d’Alias Partners, sponsor principal

 

« Notre société est très heureuse de faire partie de cette aventure et de pouvoir aider à réaliser votre rêve, Mesdames. En rencontrant Elisabeth, Muriel et Stéphane, une évidence et un dynamisme incroyables se sont créés, de par leur détermination et leur courage. Nous sommes fiers de véhiculer les valeurs que vous transmettez et de vous accompagner tout au long de votre préparation et de votre traversée. » 

 

Muriel Andrey-Favre, Skipper de l’équipage

 

« Avec Elisabeth, on ne peut que dire oui. Lorsqu’elle m’a appelée pour me proposer d’être la skipper de l’équipage, de prendre la barre de cette belle aventure entre femmes, je n’ai pas eu besoin d’y réfléchir beaucoup. Notre bateau, le Lagoon 46, n’est pas un grand bateau de voyage, ce qui ajoute au défi. Nous n’aurons pas beaucoup d’eau, ni de voiles ni de confort. L’aventure sera totale et formidable. 

Le bateau sera convoyé jusqu’aux Canaries puis nous prendront la barre pour la transatlantique, avec probablement une escale au Cap Vert. Départ prévu début novembre pour une arrivée début décembre. »

 

Alan Roura, Parrain du projet

 

« On a beaucoup de demandes de parrainage dans le milieu de la course au large mais ce projet-là m’a touché car il est particulièrement fou et très personnel. Cette traversée, c’est votre histoire à vous, votre rêve, votre défi. Il faut beaucoup de courage pour entreprendre un tel projet, surtout à huit femmes sur le même bateau ! (Rires). Je salue cette envie d’aller voir ailleurs et le tempérament pour se lancer. Je trouve ça merveilleux, je suis très fier d’être votre parrain. Bravo. »

 

 

L'équipage 

Muriel Andrey-Favre - Skipper

Nicole Strub - Seconde

Carine Clément - Médecin du bord

Nadège Schriber - Équipière

Francesca Argiroffo - Équipière

Caroline Ackermann - Équipière

Stéphane Couty - Équipière

Elisabeth Thorens-Gaud - Équipière

 

Veronika Bertin-Hugi  - Équipière remplaçante

Photos © Germain Arias-Schreiber

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5 Questions à Alan Roura 

Vendredi 10 mai 2019

Alan Roura, parrain du projet, répond à 5 questions pour nous parler de son rapport à la navigation en mer, aux femmes marins et à l'équipage de r'Ose Transat.


 

1/ Alan, pourquoi aimez-vous naviguer ?
Naviguer c’est la liberté. L’océan est un terrain de jeu sans fin, c’est ce qui fait la beauté de cette passion. C’est une aventure avant tout, avec les frissons qui vont avec. À chaque fois que je suis sur l’eau, j’ai cette sensation de sauter d’un avion. Ce vide, cette grandeur, c’est ce qui m’excite.

2/ Quel souvenir vous a le plus marqué en mer ?
J’en ai beaucoup, en choisir un seul, c’est compliqué. Le Vendée Globe restera sûrement mon plus grand souvenir, il reste en tête tous les jours. Mais chaque course engendre un nouveau souvenir qui dépasse un peu les autres. L’arrivée de la Route du Rhum me laisse une image fantastique par exemple, avec cette bagarre magique, à se retrouver à deux bateaux en match race dans la rade de Pointe-à-Pitre… J’en ai plein, je ne peux pas en retenir qu’un.

3/ Qu’évoquent pour vous les femmes en mer ?
La femme et la mer c’est une grande histoire, qui commence à devenir de plus en plus « naturelle ». C’était rare de trouver des femmes sur l’eau il y a encore quelques années, mais celles qui naviguaient étaient de véritables déesses. Elles étaient fantastiques sur l’eau. Aujourd’hui ça va de l’avant, on voit de plus en plus de femmes marins qui partent traverser les océans et c’est génial car elles ont une force morale beaucoup plus avancée que la nôtre. Ce sont des tueuses et elles sont capables d’être plus performantes qu’un homme.

4/ Que vous inspire le projet r’Ose Transat ?
r’Ose Transat pour moi c’est l’aventure de femmes qui ont l’envie de se prouver quelque chose. C’est un projet solide, dans le sens où elles ont envie de vivre quelque chose d’incroyable et l’océan va le leur permettre. Peu importe ce qu’elles ont vécu dans leurs vies, elles vont pouvoir tourner la page parce que l’océan a ce pouvoir de faire oublier, ou du moins de faire grandir le gens. C’est ce que je leur souhaite. Ce projet me tient à coeur parce que lorsqu’on se rapproche de l’océan pour vivre quelque chose de différent, je pense que c’est le meilleur des choix. Je pense qu’elles trouveront ce qu’elles iront chercher.

5/ Quel message à transmettre à l’équipage ?
Prendre beaucoup de plaisir. Faire attention aussi, car l’océan reste une force imprévisible, mais en prendre plein les yeux car traverser l’océan n’est pas quelque chose d’anodin. Je leur souhaite aussi l’entente car j’ai, pour ma part, souvent eu un peu de peine en équipage (rires). Je leur souhaite que ce soit leur meilleur souvenir.

Un parrain, un parcours et une seconde

Mardi 23 avril 2019

Le jeune skipper suisse Alan Roura, en lice pour le prochain Vendée Globe, sera le parrain du Lagoon 46 du projet r'Ose Transat, dont le parcours de navigation a été dévoilé. Nicole Strub rejoint quant à elle l'équipage en tant que seconde de Muriel Andrey Favre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alan Roura, parrain de coeur

Elles seront huit femmes  à traverser l'Atlantique mais ce sera bien un homme qui baptisera leur voilier. Le jeune navigateur Alan Roura, plus jeune participant de l'histoire du Vendée Globe (12e de l'édition 2016-2017 à seulement 23 ans), a en effet accepté de parrainer le projet r'Ose Transat, devenant ainsi un soutien à l'équipage en attendant de briser la traditionnelle bouteille de champagne sur l'étrave du nouveau Lagoon 46
 

💬 «  Les projets de navigation suisses ne me laissent jamais indifférent 
et cette traversée de l'Atlantique me rappelle mon enfance
et mes premières navigations hauturières.  


L'histoire de ces femmes m'a également touché
et il était important pour moi de saluer ce projet 100% féminin :
notre sport est l'un des derniers encore véritablement mixte, il doit le rester. 


C'est donc tout naturellement que j'ai accepté de parrainer r'Ose Transat
et je me réjouis de suivre leur aventure !
 »

À 26 ans, Alan Roura a déjà plusieurs tours du monde en milles nautiques à son palmarès. Sur l’eau depuis son plus jeune âge, il a huit ans lorsque sa famille part pour un tour du monde à la voile. Le voyage durera onze ans. À son retour en Europe, Alan - tout juste 20 ans - participe à sa première course au large : la Mini Transat 2013. Il enchaîne en Class40 en participant à la Route du Rhum 2014 et à la Transat Jacques Vabre 2015, avant d’intégrer la Classe IMOCA en 2016 et de terminer, à 23 ans, son premier Vendée Globe. Depuis 2017, il repart pour une campagne en vue de l’édition 2020 de lʼ« Everest des mers ».

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Nicole Strub,

seconde de r'Ose Transat

Exploratrice dans l’âme, Nicole est née à Chambésy, sur les bords du Léman, face aux Alpes. Dès l’enfance, elle se découvre une âme de grande voyageuse : d’abord en dériveur au large de Genthodsur les sentiers de l’Himalaya après ses études de géographie, puis en sillonnant la Méditerranée avec divers équipages et enfin en pratiquant le Yoga en Inde du Sud.

Bien que la transtlantique n’ait jamais été un projet de rêves, le projet r’Ose Transat lui est tout de suite apparu comme une évidence. Partager cette aventure avec des femmes solidaires - liées par le cancer, mais toutes différentes - sur un voilier, sera certainement une expérience de vie exceptionnelle. Elle sait que l’équipe saura faire émerger des compétences et les moyens de trouver des solutions aux problèmes qui ne manqueront pas de survenir

r'Ose Transat : le parcours

 

Septembre : Départ de La Rochelle, France

 Octobre/Novembre : Départ de Santa Cruz, îles Canaries
 Novembre/Décembre : Arrivée au Marin, Martinique

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Et La Skipper est...

Lundi 1er avril 2019

Les révélations à propos de r'Ose Transat se poursuivent! En attendant la grande traversée en automne prochain,  découvrez Muriel Andrey Favre, skipper du projet, et admirez le catamaran Lagoon 46 en images.

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Muriel Andrey Favre,
skipper de r'Ose Transat

Muriel Andrey Favre est née à Fribourg. A l’âge de 13 ans, elle découvre la voile en déménageant à Genève. Elle obtient son brevet de monitrice tout en poursuivant ses études de droit. C’est sur les bancs de l’école d’avocature qu’elle rencontre son futur mari.

Après 5 années d’expatriation professionnelle à Londres et aux Bermudes, ils s’attellent enfin à leur projet commun: en 2008, avec leurs deux enfants alors âgés de 8 et 10 ans, ils partent naviguer autour du monde sur un catamaran. Leur voyage dure 3 ans et à son retour, Muriel partagera son expérience à travers un livre.
 

Elle a d’autres flèches à son arc avec une formation de conseil et communication en environnement et de praticienne en hypnose.

R’Ose Transat arrive à un moment symbolique de sa vie car elle aura 52 ans pendant la traverséel’âge où sa maman est décédée. Participer était donc une évidence! 

💬 «  Oser les défis que la vie propose,
puisque cela conjugue les valeurs
qui me font vibrer! »

Le Blog : Favre en mer

Lagoon 46 : ACTION !

Il y a deux semaines, nous vous présentions le Lagoon 46, nouvelle unité du groupe Beneteau, à bord duquel l'équipage de r'Ose Transat traversera l'Atlantique.
 

Vous souhaitez en (sa)voir davantage à propos de ce catamaran dernier cri? 
Place aux images!

Huit Femmes Sur Un Cata

Vendredi 15 mars 2019

Le collectif r'Ose Transat lève peu à peu le voile sur son projet de traversée de l'Atlantique en automne prochain. Cette semaine, lumière sur Elisabeth Thorens-Gaud, initiatrice du projet, et sur le voilier à bord duquel l'équipage prendra la mer, un catamaran Lagoon 46 flambant neuf.

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Lagoon 46, un espace de liberté 

Dernière unité du groupe Beneteau, le Lagoon 46 renforce les fondamentaux qui ont fait de la marque une référence de la plaisance hédoniste et généreuse : liberté et audace, douceur de vivre et innovations, autant de convictions qui se réunissent dans un style harmonisé au gré des nouvelles naissances.

Le 46 est un bateau performant et marin. Représentant du nouvel ADN Lagoon, il propose :

  • un plan de voilure augmenté pour un meilleur ratio surface de voile / déplacement

  • un mât reculé, directement issu de l’expérience en compétition de VPLP design, pour plus d’élancements

  • en plus d’une bôme plus courte et d’un foc auto-vireur, le 46 propose un flat winder électrique pour le chariot de grand-voile

  • un grand triangle avant pour un plus grand choix de voiles d’avant et plus d’efficacité

FICHE TECHNIQUE
 

Longueur hors tout : 13,99 m 

Largeur hors tout : 7,96 m

Tirant d'eau : 1,3 m 

Tirant d'air : 23,987 m 

Déplacement lège (CE) : 16,6 t 

Surface de voile au près : 140,1 m² 

Grand-voile lattée : 87 m²


Architecte naval : VPLP design
Design extérieur : Patrick le Quémen
Design intérieur : Nauta Design

 

Plus d'infos

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Genèse du lancement du projet

 

 

La voile et l'écriture pour tenir le cap après un cancer du sein

Vendredi 15 février 2019

En décembre 2019, 8 femmes lèveront l'ancre pour traverser l'Atlantique à bord d'un voilier.  Constitué de 6 femmes ayant vécu l’épreuve du cancer du sein, d’une médecin et d’une skipper, cet équipage embarquera pour une formidable aventure humaine.

Le journal de bord sera publié aux éditions Favre lors d'Octobre rose 2020, le mois du cancer du sein.

Le projet r'Ose Transat existe grâce au soutien et à l'enthousiasme de personnes ​qui mettent tout leur coeur dans cette formidable aventure humaine. Le projet est géré par un comité de pilotage qui travaille en étroite collaboration avec le comité de l'association Heureuse qui comme... auquel ce projet est rattaché.​

Grâce à leur engagement, 8 femmes pourront vivre leur rêve et traverser l'Atlantique à la voile en 2019.

L'équipage

Le Comité de pilotage

L'association Heureuse qui comme...

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Elisabeth Thorens-Gaud,
initiatrice du projet

En rémission d’un cancer du sein contracté en 2016, cette enseignante et écrivaine de 58 ans a décidé de vivre pleinement sa « deuxième vie » en alliant ses deux passions : la voile et l’écriture. Elle prendra ainsi la mer en novembre prochain avec un équipage 100% féminin, concerné de près ou de loin par cette maladie.

Elle publiera le journal de bord de cette expédition avec les éditions Favre. La voile et l’écriture donc, pour tenir son cap après un cancer du sein

 

💬 «  Il y a toujours un cadeau caché "dans les emmerdes".
Le cadeau ?
C'est que depuis cette épreuve,
j'ai encore un appétit plus grand pour la vie. 
 »

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